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/ Le 13 juillet 2020

Aux armes Génération Coronabimée ! (mais déterminée, au service de la relance)

Marie
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Marie
Aux armes Génération Coronabimée

Ça y est nous en sommes sortis, enfin presque, enfin on espère, enfin peut-être.

Sortis de quoi ? Pas certain que nous le sachions encore vraiment.

La lumière scintille, au bout du tunnel, comme un appel de phare vacillant et fragile, comme un espoir de retrouver « notre vie d’avant » tout en rêvant « notre vie d’après ».

Nous prenons tout juste conscience de notre petitesse face au monde, des failles de notre système, des brèches de notre moral(e). Mais bien mieux que l’instinct de survie, bien plus puissant que de s’accrocher à la vie, nous (re)cherchons notre liberté. Elle s’est envolée, dans ce confinement comme notre enfance, en un claquement de doigts, nous l’avons vécu sans le voir passer. Et tout d’un coup on s’est réveillé, dans un monde qui a changé.

Pied au plancher, pas le temps de la nostalgie, il faut se reconstruire, rebâtir, réapprendre à aimer dans une atmosphère pas tout à fait pareille, pas tout à fait aussi claire, pas tout à fait aussi rassurante.

Souvenons-nous, au nouvel an, quand nous trinquions avec notre vieil oncle Michel (oui, on a tous un Tonton Michel), on se promettait des projets, des bonnes résolutions, on écrivait sa vie sans y laisser aucun hasard et puis tout s’est écroulé comme de l’encre sur un vieux buvard.

Fichues grèves, fichu Corona, fichue crise, des négations à tout va dans les médias, des bad-news à tour de bras sur « Insta », un avenir que l’on se ne souhaitait pas ici ou là-bas.

Bon alors maintenant on fait quoi ?!

Après quasiment trois mois à repeindre, ranger, trier, faire le bilan de sa vie, télétravailler, se bousculer, s’adapter et picoler en apéro-visio sans vraiment se marrer, se déconfiner, on se dit que ce n’est pas vraiment la vie. Que l’on doit renouer avec la croissance mais en conscience.

On est en perte de repère, dans une galère quelque peu primaire, avec l’envie de prendre l’air.

Finalement on se dit que sans les autres on n’est pas grande chose, enfin oui et non.

Ici, deux visions s’affrontent :

Ceux pour qui le confinement et l’isolement sont une opportunité, voire même un nouveau projet de vie, une réalité assumée et recentrée sur l’essentiel/le distanciel.

Ceux pour qui le confinement et l’isolement sont un révélateur, un détonateur. Ceux qui croquent la vie à pleine dents, qui dépendent des gens, ceux que la vie de dehors attend.

Je fais partie de cette équipe. Sans surprise. Vous m’avez manqué, j’ai rêvé et imaginé la sortie, j’ai fantasmé la reprise, je comptais les jours pour réinventer avec vous, un quotidien moins enfermé.

Et là, le choc du déconfinement, avec des règles « un peu mais pas trop, beaucoup mais trop peu », trouver des codes nouveaux, redesigner sa vie, retrouver son bureau sans retrouver ses collègues, repenser son quotidien sans voir le sourire de ses interlocuteurs masqués, des sociétés abîmées, mais déterminées. Pour en découdre.

Il est temps de nous redéfinir, de nous réinventer, de devenir les architectes de nos codes de conduite, être les artisans de nos nouveaux repères, de prendre le mieux du « nous d’hier » et de le réinvestir dans le « nous de demain ». Se rassurer, positiver, se recentrer, pour mieux redémarrer.

Cette fichue crise est avant tout une fucking opportunité d’optimiser sa contrainte.

Faire tomber ses barrières, enlever son pilote automatique, s’écouter, apprécier, et passer à l’action, prendre des décisions. Bref, utiliser la crise comme un véritable moteur, être la nouvelle génération qui créera une nouvelle révolution (lisez bien ici r-évolution). Car il est venu le temps de l’évolution.

Ce coup d’arrêt est inédit, d’une violence inouïe et pourtant, il nous donne l’opportunité incroyable de montrer que nous sommes courageux, de nous dépasser et d’innover.

J’aime à croire que cette folle aventure est l’accélérateur d’une société encore meilleure qui rebat les cartes que l’on a en mains pour faire le choix d’investir différemment, et plus intelligemment.

Et si la performance laissait la place à la perfectibilité, et si la croissance laissait la place à la croyance, et si l’humain laissait la place à l’humanité. Le tout avec humilité et ambition.

Quel tournant fabuleux et quelle opportunité inratable de contribuer à la relance du monde de demain. A nous d’être aux commandes de la reprise. Quelle chance de pouvoir jouir de nos droits et de nos devoirs pour servir nos entreprises, nos équipes, nos clients, nos partenaires. En mieux, en encore mieux qu’hier.

Lors de nos douces soirées d’été, entre deux confinements probables, ne cherchons plus à retrouver nos vieilles habitudes. Cassons-les, sortons de notre zone de confort, car nous sommes les seuls à pouvoir faire qu’il n’y aura « plus jamais ça ».

Devenons des Darwinistes post Covid, et tentons à notre tour d’écrire la Théorie de l’évolution adaptée à une société responsable, emprunte de bienveillance au profit d’un capitalisme raisonné.

Mais surtout éclatons-nous, sans oublier que « le pouvoir et la richesse de chaque individu ne se limitent pas à ses ressources matérielles et à ses moyens de production. Chacun est avant tout riche de sa santé, de son savoir, des relations qu’il entretient avec les autres » (Jacques Attali).

A tous ceux qui me donnent chaque jour l’envie de contribuer à un monde meilleur.

Marie

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