Elles ont vécu la 6e édition de Vivatech

On est un jeudi de juin, il fait un temps d’août subsaharien et le 15e arrondissement est en émulation depuis 7h15.
A Poitiers, après un petit pépin logistique matinal (merci les kids !), Laure Fangio🏎️ donne tout pour être pile à l’heure à la gare. Son train est sur le quai : parfait, elle est pile à l’heure à la gare.
Elle saute dans le premier wagon, puis arrive à bon port : métro, taco, Paris Expo !

Porte de Versailles, elle retrouve son acolyte Carole, qui a dû mettre les gaz au-dessus des bouchons franciliens dans sa DeLorean (#voiture du turfu), pour atteindre le salon avant la fin !

Et voilà, l’épopée Vivatech est enfin lancée… !
Ça grouille de stands et de sourires, ça fourmille de curiosité et de partage, ça crépite d’innovations et de réflexions.

Des conférences sur la transformation nécessaire des critères de recrutement et la prévalence progressive des soft skills (on ne le dira jamais assez !), aux débats sur le « bullshitisme » dans les start-up (et partout ailleurs), on se pose, on y rit et on y réfléchit.

De la Metaverse House où l’on peut bien sûr télécharger son premier NFT et repartir avec (le Graal !), aux expériences immersives AR/VR 🥽 accessibles dès l’entrée du hall, on s’étonne encore des évolutions technologiques infinies… à prendre ou à laisser ? A méditer !

Des innovations au service de la planète (décarbonation, renouvellement des énergies, mobilité durable…) à l’AI pour fabriquer son propre rouge à lèvres Yves Saint Laurent, ou son propre parfum, on fait le (très) grand écart et on en prend plein les sens 👃🏻👀👂🏻 !

Nos 2 consultantes en profitent aussi pour initier de nouvelles relations Ecoles, où recruter les futurs talents jeunes diplômés/anciens élèves pour leurs clients en quête de compétences, en vrac : marketing digital, UX design, management de projet web…

La course folle à l’innovation dans les allées du Hall 1 touche bientôt à sa fin, et les filles échangent les dernières cartes de visites virtuelles avec de belles PME qui recrutent, et subissent une tension inédite du marché candidats… Oui oui, même avec une marque employeur puissante, même avec une équipe de recruteurs performante… Mais la team digitale de @Lobster Com’ est sur le pont pour donner un bon coup de pouce (pas virtuel, cette fois), à ces projets RH !

Allez hop, encore quelques photos, puis c’est l’heure du trajet retour 🚅 : bouteilles d’eau, OuiGo, Repos !

Bref, elles ont vécu une super 6e édition de Vivatech.

Les Neurosciences dans le Recrutement

C’est la rentrée ! Pour la vivre dans la joie et la curiosité comme les enfants que nous étions ou ceux que nous avons, les petits Homards de la com’ se sont dit qu’un flash culture à la Fred et Jamy était de bon ton.

Car notre métier de recruteur c’est de l’écoute, de la méthode, de l’intuition, de l’enthousiasme, de la persévérance, un brin de saine influence et d’encouragement, et oui, un soupçon de chance, parfois.

Mais, comme tout métier d’accompagnement, c’est aussi et surtout des sciences. Celles du cerveau, de sa structure et de son fonctionnement, en jeu dans le jugement ou la décision côté candidat comme recruteur !

Les Neurosciences, dont le nom est apparu à la fin des années 60 aux USA, apportent un éclairage sur les fonctions cognitives supérieures du cerveau (perception, langage, mémoire, action…), et depuis les 90’s nous permettent de mieux comprendre les enjeux affectifs et sociaux de ces fonctions, présents dans les choix de carrière des candidats, ainsi que dans la sélection des talents qui composeront une entreprise.

 

La star des neurosciences : Le neurone miroir

« Le recrutement, c’est une question de rencontre », entend-on souvent. Et pour cause, lors d’une interaction, les neurones miroirs, impliqués dans nos mécanismes de communication émotionnelle, s’activent comme des électrons et nous mettent en situation d’empathie. Cette posture empathique permet d’ouvrir le dialogue, de gagner en objectivité en mettant à mal les biais cognitifs qui brouillent notre jugement (comparaison, besoin de se rassurer avec des candidats au parcours linéaire ou prestigieux…), ainsi que d’autres facteurs comme notre état personnel au moment de l’entretien.

Pour aller plus loin, en 3 minutes et des cacahuètes ! : Les neurones miroirs

 

Différences de perception

On a tous déjà fait l’expérience d’un « dialogue de sourds », où chacun reste centré sur sa propre perception d’une chose ou d’une situation, sans essayer d’intégrer le point de vue de l’autre. Or, la carte n’est pas le territoire : la réalité perçue n’existe pas en soi, n’étant qu’une construction du cerveau, influencée par nos expériences, nos goûts, notre âge/genre, notre contexte social et culturel, et même nos prédispositions génétiques.

Ces différences de perception sont une richesse pour le cerveau humain, véritable cerveau social, qui apprend et se transforme au contact d’autres cerveaux, où siègent expériences et points de vue différents. Et ce, tout au long de la vie : le cerveau crée de nouvelles connexions neuronales à tout âge, c’est la neuroplasticité.

Mais pour que ces différences ne soient pas source de confusion, il faut les détecter !

Aussi les meilleurs recruteurs adoptent-ils une posture d’écoute ouverte, sans jugement hâtif, et dans le respect de l’altérité, tout en sachant que le candidat a son propre modèle du monde, une lecture personnelle de ses compétences et de son projet.

Bien sûr, les ressentis sont importants pour appréhender la personnalité et détecter les soft skills en entretien, mais la recherche de faits concrets, d’exemples, de références professionnelles, permet d’enrichir l’évaluation et de réduire la marge d’erreur. Au candidat aussi d’étayer ce qu’il évoque. L’illustration est de mise !

 

 

Recrutement & Emotions

Le recruteur est un accompagnateur de changement : changement pour les entreprises qui grandissent ou refondent leurs services, changement pour les individus qui tracent leur parcours. Et pour décider de changer (ou de ne pas changer), il faut intégrer ses émotions : Certaines émotions (désir, plaisir, curiosité) nous incitent naturellement à l’exploration, à la mise en action ou au dépassement de soi, quand d’autres, comme la peur, peuvent étouffer cet élan naturel et mener à la fuite ou à l’immobilité. Tout au long du process, le recruteur peut aider à questionner ces blocages, à les challenger, à orienter la communication vers ce que l’entreprise et le candidat désirent, plutôt que vers ce qu’ils craignent, pour les mettre en posture de succès.

Mais aussi, il pose un œil très attentif sur l’intelligence émotionnelles (IE) des postulants : la conscience et la maîtrise de ses émotions se traduisent par des comportements positifs et souples, et des relations de travail facilitées . On parle de « mindset », de « spirit » ou de « tête bien faite », mais c’est bien d’IE qu’il s’agit ! Et plus elle est partagée, plus elle facilite le travail d’équipe, l’innovation, l’adaptation au changement, et plus largement l’épanouissement des collaborateurs et leur performance.

Alors, Recruteurs et Candidats, pour une rentrée sous le signe du perfect match professionnel, levons la tête de nos apps, et communiquons avec empathie et authenticité !

Hello 2021 !

Fin janvier.  Bilan 2020 : check. Vœux 2021, check. Et maintenant ?

Nouvelle année rime souvent avec nouveaux projets, et celle-ci n’échappe pas à la règle, car même l’Homme en situation de guerre anti-pandémique semble incroyablement résilient et créatif !

Et je ne te parle pas des mythiques bonnes résolutions (91% des français en prendraient chaque année), qui n’ont souvent pour vocation que de remettre un peu de fuel dans le moteur après la trêve hivernale, mais qui s’essoufflent à peine arrive le mois de février (ou mars pour les warriors).

Pourquoi ? Car ces résolutions sont le plus souvent trop générales, trop ambitieuses, ou ne dépendent pas que de nous (être plus heureux, plus serein, gagner plus d’argent, apprendre à dire non , trouver l’amour) ou parce qu’elles sont liées à des codes de « bonne conduite » (arrêter de fumer, manger moins sucré, être plus à l’écoute de ses proches…), soit tout un tas de nouveaux comportements, certes hyper bons pour la conscience, mais qui nous privent par la même occasion des bénéfices que nos bonnes vieilles habitudes si douillettes nous apportaient. Et qu’on n’arrive pas à compenser autrement.

Or s’il faut s’engager vis-à-vis de soi-même et dédier du temps, de l’énergie et des sentiments à une cause, mieux vaut que ce soit au service de la paix entre soi et soi, plutôt que dans la contrainte et le conflit intérieur, non ?

Du coup, je préfère te parler du besoin impérieux de renouveau, de (re)connexion à soi, à ses envies profondes et à ce qui nous fait sentir vivant, énergisé, dans le flow, baby. Le champ des possibles s’ouvre devant nous à chaque rentrée, dans un mélange d’excitation et de peurs, face à son lot d’incertitudes.

Maintenant qu’on s’est dit ça, tu as peut-être déjà dans ton tote bag 2021 de super projets et des objectifs stimulants, ni trop plan-plan ni irréalistes, et en accord avec tes valeurs ?

Et je parie qu’en majorité, tes projets sont Covid-compatibles. Déjà, franchement, bien joué ! Mais sont-ils Ikigai-compatibles ?

L’Ikigai nous vient du japonais « Joie de vivre » ou « raison d’être », et s’illustre souvent dans la recherche de son idéal de vie professionnelle, dans le cadre d’une reconversion. Mais si le twist de carrière est carrément à la mode, et parfois génial voire salutaire, tu peux tout autant appliquer la théorie de l’Ikigai à des projets isolés, inclus dans ton job, en relation avec ton job, ou en dehors de ton job (et donc, si tu me suis, sans changer de job). Parce que la joie doit s’exprimer partout ! Alors, tu te poses, tu notes ton idée, et tu la passes au crible de cette check-list magique :

  • Ce projet va t’amener à faire ce que tu aimes, ce qui te fait plaisir (à t’en faire perdre la notion du temps !)
  • Tu te reconnais / On te reconnaît un certain talent dans le domaine (pas nécessairement des compétences immédiates, mais une « facilité », un « potentiel »)
  • Tu vas te sentir utile en répondant à un besoin du monde/ des autres
  • Et, cherry on the project, tu vas être rémunéré pour ce que tu fais. En monnaie trébuchante, ou pas. Ce peut être de la reconnaissance, de la gratitude, de nouvelles relations ou des références. Ou des Schokobons.

Et si tu sèches sur les nouveaux projets, joue-la up side down, et remplis petit à petit chaque cercle de ta fleur d’Ikigai (en mode « tout est possible » activé) pour voir ‘poper’ des idées à la jonction de tes goûts, tes aptitudes, des nécessités et de ce cher et fameux Sens.

Alors Arigato 2020, et let’s bloom 2021 !

Motivés, Motivés !

On sait tous que la motivation est la force ou la raison qui nous pousse à agir. Et on en fait tous l’expérience sous différentes formes au quotidien :

📖 Motivation à entrer dans les méandres râpeux d’un roman policier norvégien pour le plaisir d’en résoudre l’enquête avec ses personnages

🚴🏾 Motivation à faire du sport pour tonifier ses frêles mollets ou faire fondre sa petite brioche de confiné(e).

🙋🏻 Motivation à donner du temps à une asso pour la joie de se sentir utile, d’aider des personnes en difficulté ou de contribuer à la survie de notre planète et de l’humanité (les petits ruisseaux font les grandes rivières).

🎯 Motivation à plancher pour ses partiels afin d’obtenir de bonnes notes et prétendre au Master de ses rêves.

😇 Motivation à passer l’éponge ou à crever l’abcès (c’est selon) avec sa belle-mère pour enfin profiter de déjeuners dominicaux sans conflit (comment ça, ça sent le vécu ?)

Tout comme ces différents exemples de mobilisation, la Motivation au travail des salariés, qui participe tant au succès de l’entreprise, peut être très fragilisée en cette période propice au doute et à la remise en question. Prenons donc le temps de mieux la comprendre pour mieux la soigner :

La motivation extrinsèque :
Petite histoire de la Carotte et du Bâton 🥕

Un grand classique de l’enfance ! On la reconnaît à une action réalisée dans un objectif lié à l’extérieur : obtenir une prime, un cadeau, des félicitations, ou éviter une sanction ou réprobation. Ce type de motivation est utile à la bonne marche du collectif, apportant un cadre indispensable, et une dynamique commune. Elle est facile à activer, et particulièrement prégnante dans les fonctions commerciales (part variable, incentive…). Nécessaire donc, mais pas suffisante…

La motivation intrinsèque :
La flamme qui brûle en nous 🔥

C’est celle qui entre en jeu quand nous accomplissons une action pour elle-même, parce qu’elle nous procure du plaisir, nous intéresse, nous satisfait, nous pousse à nous dépasser, à apprendre, à découvrir. Elle provient donc de l’individu lui-même, elle est intérieure, voire intime.
Elle repose elle aussi sur un système de récompense qui va doper notre énergie : émotions positives, sentiment d’utilité et du sens de notre existence, sentiment d’appartenance à un collectif engagé, conscience des progrès réalisés (compétences acquises, innovation…) : « La joie est dans le risque à faire du neuf » nous disait Diderot.

La potion magique du Druide Manager 🧉

Mais la recette parfaite de la motivation n’existe pas, car elle est propre à chaque individu, et il semble que personne ne soit tombé dans la marmite étant petit. Aussi, mieux un manager connaît ses équipes, plus il est à même de concocter la meilleure potion pour chacun, et pour le groupe. Voici pour nous quelques ingrédients précieux : l’empathie et la disponibilité pour l’autre, l’équité et la solidarité, la reconnaissance, la confiance, la transparence, sans oublier le défi et la saine compétition !

Et vous, dites-nous de quoi se compose votre potion magique ?!